Kasaï-oriental: Il n’y a pas de sabotage sur les machines de Tshiala ( DG ENERKA)

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Le Directeur Général de la société Énergie du Kasaï ENERKA rejette en bloc toutes les allégations selon lesquelles, les agents de sa société sabotent les machines pour créer des coupures d’électricité sur la ville de Mbujimayi.

Dans ses explications au gouverneur de province le samedi 25 avril dernier lors de sa visite de travail à la centrale de Tshiala, Paul Kalonji a dit à l’autorité provinciale que toutes les accusations portées contre la ENERKA sont fausses. La raison principale des pannes à la centrale hydroélectrique reste la vétusté des machines.

« Chaque fois que les machines tombent en panne, il y a d’autres qui disent: est-ce que les gens sont entrain de saboter les machines ? Non, son Excellence. Les machines sont tellement vieulles que pour le moment, il est très difficile » d’arriver à les contenir. Et d’ajouter, « Les pannes arrivent à tout bout de champ. Le taux de disponibilité de ce machine est tellement faible et ça demande réellement des moyens pour arriver à relever la puissance de ces machines », a-t-il expliqué.

Peu avant, le directeur général de ENERKA a présenté la cartographie de la centrale hydroélectrique de Tshiala. Paul Kalonji a indiqué que les machines sont vieulles. La centrale de Tshiala est composée de trois centrales distinctes. Il y a la petite centrale qu’on appelle Tshiala 1 qui date de 1933. Elle a une capacité de 1,4 Mégawatts avec deux machines. Il y a aussi la centrale de Lubilanji 1 d’une capacité de 7 Mégawatts et installée en 1953. La troisième centrale qui est disponible c’est celle de Lubilanji 2 construite par les Tchèques en 2002. Malencontreusement avec une puissance de 10 Mégawatts. Elle est totalement à l’arrêt.
ENERKA fonctionne présentement avec une puissance de 3,2 Mégawatts sur une puissance installée de 18 Mégawatts.

Marc Valentin Kalcind